Où l’imagination sourit…

est une partie intégrale de la vie quotidienne dans les murs créatifs et dynamiques de chaque campus. La liberté d’expression et l’appui pour  l’imagination est évidente chaque jour au sein de la classe d’âge préscolaire du centre Church de Wee College.

Un jeune garçon,  intelligent, créatif et avec une imagination qui monte en flèche, pénètre dans les portes de sa classe préscolaire comme un personnage ou quelqu’un autre que lui. Qu’est-ce qui détermine son personnage pour la journée?  Peut-être, que c’est la position de la lune, l’histoire lue le soir précédent ou même une célébration qu’il désire partager.

«Salut»,  s’écrit-il  d’une voix  représentant son personnage, «Je suis Spiderman!»

«Hé, s’exclame-t-il bruyamment. Je suis Superman!»

«Grrrrrrr», il grogne «Je suis Dragon!» Puis, il s’exclame fièrement: «Salut, je suis Malcolm».

Un jour pourtant, quand le soleil luttait pour se libérer de la menace d’une autre journée morne et nuageuse, un jeune garçon de la même taille que Spiderman, même poids que Superman et les mêmes yeux scintillants d’un autre Super héro.

Avec grande surprise, les enfants se sont tournés dans la direction de Malcolm et  ont répondu avec empressement, «Salut Malcolm».  Une de ses enseignantes le salue avec la main et lui demande pourquoi il a décidé de venir comme Malcolm aujourd’hui, ce à quoi il soupire et répond simplement : «À l’occasion vous devez juste être vous-même.»

Mes moments «aha» sont généralement venus des actions et des mots d’un enfant  et ce moment était en effet un moment «aha».   À l’occasion vous devez juste être vous-même!  Pas de masque, un vous réel et authentique. Alan Watts dit: «Se réveiller en étant vous-même exige de lâcher qui vous imaginez être.»

Notre  vrai moi est qui nous sommes réellement quand nous laissons aller toutes les histoires, les étiquettes, et les jugements que nous avons placés sur nous-mêmes; c’est qui nous sommes naturellement sans les masques et les prétentions.  C’est de laisser aller la façon que les autres nous perçoivent ou nous jugent.  C’est votre histoire, votre vie, votre être et c’est important et libérant quand vous êtes seulement vous.

J’aime l’histoire de Malcolm parce qu’elle nous rappelle que c’est moins de travail d’être nous-mêmes, moins de stress, moins d’habillement et moins  de masquage de notre vérité.

Je parle d’expérience quand je dis qu’une fois j’avais besoin d’un masque pour cacher la peur et/ou pour m’adapter et ce masque est devenu plus épais et plus lourd à porter.  C’est quand j’ai fait disparaître ce masque que j’ai réalisé la joie de vivre avec sa propre authenticité.

Quand on vous demande, «Qui êtes-vous?» quelle est votre réponse? «Je suis une maman.»  «Je suis une enseignante.» «Je vis à Moncton.»  Souvent la réponse n’est pas qui vous êtes, mais ce que vous faites, ce qu’est votre statut social, ou même comment vous voyez votre fonction dans la vie. Vous ne pouvez répondre qui vous êtes à moins de reconnaitre et d’explorer qu’il ya un autre niveau d’existence qui est la substance authentique de qui vous êtes. Même Dr. Phil prêche l’importance et la valeur de vivre une vie qui implique un authentique soi.                               .

«Parfois vous devez juste être vous-même», mots intelligents et conseils d’un enfant de quatre ans.